Classe pharmacologique : Antidépresseur Formes galéniques : gélules, suspension buvable
Lors de douleur neuropathiques: 1 à 4 mg/kg une à deux fois par jour.
En traitement adjuvant lors de troubles comportementaux : 1 à 2mg/kg toutes les 12 heures en traitement initial pendant 2 à 4 semaines. La dose peut être augmentée graduellement par palier de 1mg/kg jusqu’à 4mg/kg deux fois par jour maximum.
En traitement adjuvant lors de prurit (lorsque les thérapies conventionnelles ont échoué): 1 à 2,2 mg/kg une à deux fois par jour. Le traitement doit être poursuivi pendant 3 à 4 semaines afin de déterminer son efficacité.
Lors de douleurs neuropathiques: 3 à 5 mg/kg/j.
En traitement adjuvant lors de troubles comportementaux : 0,5 à 2mg/kg/jour en une à deux prises,
En traitement adjuvant lors de prurit (lorsque les thérapies conventionnelles ont échoué): 1 à 2 mg/kg deux fois par jour,
Lors de cystite idiopathique: 0,5mg à 2mg/kg une à deux fois par jour.
1 à 2 mg/kg une à deux fois par jour.
Antidépresseur tricyclique, inhibiteur non sélectif de la recapture de la monoamine.
I
Elavil® 10 mg, 25 mg, 50 mg, 75 mg, 100 mg, 150 mg (spécialité humaine)
La matière première est disponible.
Pharmacopée européenne: OUI (monographie 01/2008, 0464).
Associations contre-indiquées:
– IMAO non sélectifs (sélégiline,amitraz)
Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique.
Respecter un délai de deux semaines entre l’arrêt de l’IMAO et le début du traitement par l’antidépresseur sérotoninergique, et au moins une semaine entre l’arrêt de l’antidépresseur sérotoninergique et le début du traitement par l’IMAO.
– Sultopride
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes, par addition des effets électrophysiologiques.
Associations déconseillées :
– Clonidine, guanfacine et apparentés
Décrit pour désipramine et imipramine.
Inhibition de l’effet antihypertenseur de la clonidine (antagonisme au niveau des récepteurs adrénergiques).
– IMAO sélectif A (moclobémide, toloxatone)
Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique.
Si l’association s’avère nécessaire, surveillance clinique très étroite. Débuter l’association aux posologies minimales recommandées.
– Linézolide
Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique.
Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique très étroite. Débuter l’association aux posologies minimales recommandées.
– Sympathomimétiques alpha et bêta (épinéphrine, norépinéphrine, adrénaline, noradrénaline, dopamine pour une action systémique par voie parentérale).
Hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibition de l’entrée de l’adrénaline ou de la noradrénaline dans la fibre sympathique).
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi :
– Antiépileptiques
Risque de survenue de crises convulsives généralisées (baisse du seuil épileptogène par l’antidépresseur).
Surveillance clinique et adaptation éventuelle des posologies.
Avec la Carbamazépine :
Risque de survenue de crises convulsives généralisées (baisse du seuil épileptogène par l’antidépresseur, d’une part), et diminution des concentrations plasmatiques de l’antidépresseur (augmentation de son métabolisme hépatique par l’anticonvulsivant).
Surveillance clinique et adaptation éventuelle des posologies.
Avec l’acide valproïque, valpromide:
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’antidépresseur.
– Antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine: citalopram, escitalopram, fluoxétine, fluvoxamine, paroxétine, sertraline.
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’antidépresseur imipraminique avec risque de convulsions et augmentation des effets indésirables.
Surveillance clinique accrue et, si nécessaire, adaptation posologique.
– Sympathomimétiques alpha et bêta (adrénaline, épinéphrine pour une action hémostatique locale par injections sous-cutanée et gingivale).
Hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibition de l’entrée de l’adrénaline ou de la noradrénaline dans la fibre sympathique).
– Thioridazine (neuroleptiques phénothiaziniques)
Risque d’augmentation des effets indésirables des imipraminiques par diminution de leur métabolisme hépatique par la thioridazine.
Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie de l’antidépresseur pendant le traitement par la thioridazine.
– agoniste des récepteurs α2-adrénergiques (dexmedetomidine, detominide, medetomidine): risque d’hypotension, bradycardie et depression respiratoire
-agents anesthésiques (isoflurane, ketamine): risque d’hypotension, de torsade de pointes, d’augmentation de l’intervalle QT, de décès
-benzodiazépines (diazepam, midazolam): risque de dépression respiratoire
-barbituriques(thiopental): risque de dépression respiratoire
-opioides(bubrenorphine, butorphanol, morphine): risque de constipation, rétention urinaire, syndrome serotoninérgique, dépression respiratoire.
-betanechol: L’amitryptiline antagonise l’effet cholinergique du betanechol.
-certains antibiotiques: Macrolides (azithromycine, clarithromycine), metronidazole, association sulfamethoxazole/triméthoprime, fluoriquinolone: risque de l’augmentation de l’intervalle QT, de torsades de pointes, de décès.
– cimétidine: elle augmente le risque de toxicité hépatique
-metoclopramide: augmentation du risque de syndrome malin neuroleptique
-agents thyroidien( levothyrox):augmente le risque de tachycardie, hypothyroidie et thyrotoxicose
-tramadol: il augmente le risque de syndrome serotoninergique
Chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d’épilepsie, il est prudent de renforcer la surveillance clinique, en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement.
L’amitriptyline doit être utilisée avec prudence:
En cas d’ingestion accidentelle, demandez immédiatement conseil à un médecin.
En cas de contact accidentel avec les yeux, les rincer minutieusement à l’eau claire.
Lavez-vous les mains après utilisation.
Ils découlent pour la plupart des propriétés pharmacologiques des antidépresseurs imipraminiques.
Les antidépresseurs imipraminiques peuvent également entraîner :
Le chat est plus sensible à l’amitriptyline que le chien et peut développer en plus les effets indésirables suivants: hypersalivation, ataxie, vomissement, désorientation, poil hirsute, thrombocytopénie.
Certains surdosages peuvent donner lieu à un syndrome sérotoninergique justifiant l’arrêt immédiat du traitement.
Le syndrome sérotoninergique se manifeste par l’apparition (éventuellement brutale) simultanée ou séquentielle, d’un ensemble de symptômes pouvant nécessiter l’hospitalisation voire entraîner le décès.
Ces symptômes peuvent être d’ordre:
Les effets biochimiques, vraisemblablement à l’origine de l’effet thérapeutique, reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de la noradrénaline et de la sérotonine dont la transmisssion synaptique est facilitée.
L’effet sédatif est en rapport avec la composante histaminergique de la molécule.
Par ailleurs, celle-ci exerce un effet anticholinergique central et périphérique, à l’origine d’effets indésirables.
Les propriétés adrénolytiques peuvent provoquer une hypotension orthostatique. L’amélioration portant spécifiquement sur l’humeur est souvent retardée par rapport aux améliorations symptomatiques tels que le ralentissement idéomoteur, l’insomnie ou l’anxiété. Cette notion doit être prise en compte avant l’interruption d’un traitement pour raison d’inefficacité, ainsi que dans l’ajustement des doses efficaces.
La préparation est réalisable sous forme de gélules aromatisées qui peuvent être ouvertes et dont le contenu peut être dispersé dans l’alimentation ou un peu de liquide pour faciliter leur administration.
La préparation est réalisable sous forme de suspension buvable aromatisée.
Les prix présentés sont uniquement à titre indicatif et tiennent compte des dosages les plus fréquemment prescrits en préparation magistrale. Ce sont des prix de vente publics TTC moyens chez les vétérinaires et les pharmaciens et ils sont susceptibles de varier en fonction du coût des matières premières, des articles de conditionnement ainsi que du coût de la main d’œuvre.
1) Plumb Donald C. 2017. Plumb’s® veterinary drug handbook. 9th edition. Wiley Blackwell.
2) RCP Elavil 25 mg
3) Stephan Mahler, Karine Ménier. L’amitriptyline est indiquée lors de douleurs neuropathiques. La semaine vétérinaire n°1367. 3/72009.
4) Sandra Sanchis Mora, Ludovic Pelligand. Malformation Chiari-like et syringomyélie. Veterinary focus 2017 volume 27.
5) Saunders handbook of veterinary drugs Mark G.Papich fourth edition
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Avant de prescrire une préparation magistrale, assurez-vous de bien vérifier la cascade décisionnelle.
Vous retrouverez tous les détails dans l’article Article 112 du règlement 2019/6 relatif au « médicament vétérinaire »