Classe pharmacologique : Inhibiteurs corticosurrénaliens Forme galénique : gélules
Hypercorticisme : Dose initiale: 2 mg/kg 1 fois par jour puis augmenter la dose en fonction des résultats sanguins jusqu’à 10 mg/kg voire plus pour certains chiens. Enfin, si les symptômes ne sont pas contrôlés de manière satisfaisante sur une période complète de 24h entre deux administrations, il convient d’augmenter la dose totale d’au maximum 50% et de la répartir en deux prises journalières : le matin et le soir.
Traitement de l’alopécie X : 6-12mg/kg/j.
3-6mg/kg/j (max 10mg/kg/j) en une à deux prises.
2-6mg/kg/j en une prise.
0,4-1mg/kg/j.
Le trilostane est utilisé chez le chien, le chat, le cheval et le cochon d’Inde dans le traitement de l’hypercorticisme d’origine hypophysaire (maladie de Cushing) ou d’origine surrénalienne (syndrome de Cushing surrénalien).
Chez le chien, le trilostane est également utilisé dans le traitement de l’alopécie X.
Inhibiteurs corticosurrénaliens.
I
Vetoryl® gélule 5, 10, 20, 30 et 60mg
Vetoryl® comprimé quadrisécable 10, 20, 30, 60 et 120mg
Trilorale® suspension buvable 10 et 50 mg / ml
Matière première disponible.
Le trilostane ne doit pas être administré en cas de maladies hépatiques ou rénales.
Utiliser le trilostane avec prudence en cas de traitement concomitant par des inhibiteurs de l’enzyme de conversion, des diurétiques épargneurs de potassium, le kétoconazole, le mitotane et toute supplémentation en potassium.
Le test biologique diagnostic le plus spécifique pour diagnostiquer le syndrome de cushing est le test de freination à la dexaméthasone à dose faible (0,01 mg/kg chez le chien et 0,1mg/kg chez le chat) en IV puis prise de sang à T0, T=4h et T+8h.
A la suite du diagnostic initial et après chaque ajustement de la posologie, il faut ensuite réaliser à 10 jours, à 4 semaines, à 12 semaines, puis tous les 3 mois, des prélèvements sanguins pour des analyses biochimiques, un dosage des électrolytes et un test de stimulation de la cortisolémie par l’ACTH. Ce test doit impérativement être réalisé 4 à 6 heures après l’administration du produit pour permettre une interprétation précise des résultats. Il est préférable d’administrer la dose requise le matin pour permettre au vétérinaire d’effectuer les tests de suivi 4 à 6 heures après l’administration.
Le trilostane est à utiliser avec précaution chez les animaux ayant une concentration basse en potassium, en cas de diabète, en cas d’anémie préexistante et en cas de traitement antérieur par le mitotane.
Il peut entraîner une diminution de la synthèse de testostérone et a des propriétés anti-progestatives. Les femmes enceintes ou susceptibles de l’être ne doivent pas manipuler les gélules.
Se laver les mains à l’eau et au savon après chaque utilisation. Le contenu des gélules peut provoquer des irritations et une hypersensibilité cutanée et oculaire. En cas de contact avec la peau ou de projection dans les yeux, laver immédiatement à grande eau. Si l’irritation persiste, demander l’avis d’un médecin.
Les personnes présentant une hypersensibilité connue au trilostane ou à l’un des excipients doivent éviter d’être en contact avec le produit.
En cas d’ingestion accidentelle, demander immédiatement l’avis d’un médecin et présenter la notice ou la boîte du médicament.
Des symptômes associés à une insuffisance surrénalienne iatrogène tels que faiblesse, léthargie, anorexie, vomissements ou diarrhée peuvent être observés, particulièrement en cas de suivi insuffisant de l’animal. Ces signes sont généralement réversibles dans une période variable après l’arrêt du traitement. Une crise addisonienne aiguë (choc) peut aussi se produire en cas de surdosage.
Une léthargie, des vomissements, de la diarrhée et une anorexie ont été observés chez des chiens traités au trilostane sans preuve pour autant d’insuffisance surrénalienne.
Quelques rares cas isolés de nécrose de la glande surrénale ont été observés chez des chiens traités au trilostane, pouvant aboutir à une insuffisance surrénalienne.
Le traitement par le trilostane peut démasquer une insuffisance rénale subclinique.
Le traitement peut également révéler une polyarthrite jusque-là cachée, par la réduction des quantités circulantes de corticostéroïdes endogènes.
Quelques morts subites en cours de traitement ont été rapportées.
Une augmentation de la concentration en TSH et une diminution de celle en T4 libre peut
être observée après 6 mois de traitement au trilostane.
D’autres effets indésirables, rares et de faible intensité peuvent apparaître : ataxie, salivation intense, ballonnements, trémulations musculaires et symptômes cutanés.
Le trilostane est un inhibiteur enzymatique de la stéroïdogénèse ciblant de manière réversible la 3 béta-hydroxy déshydrogénase, bloquant ainsi la synthèse de cortisol, de corticostérone et d’aldostérone. Lorsqu’on l’utilise pour traiter l’hypercorticisme (syndrome de Cushing), il diminue les sécrétions de glucocorticoïdes et de minéralocorticoïdes par le cortex surrénalien. Les concentrations circulantes en stéroïdes sont donc réduites. Le trilostane s’oppose également à l’activité de l’hormone adrénocorticotrope exogène (ACTH). Il n’a aucun effet direct sur le système nerveux central, ni sur le système cardiovasculaire.
La préparation est réalisable sous forme de gélules aromatisées qui peuvent être ouvertes et dont le contenu peut être dispersé dans l’alimentation ou un peu de liquide pour faciliter leur administration.
Les prix présentés sont uniquement à titre indicatif et tiennent compte des dosages les plus fréquemment prescrits en préparation magistrale. Ce sont des prix de vente publics TTC moyens chez les vétérinaires et les pharmaciens et ils sont susceptibles de varier en fonction du coût des matières premières, des articles de conditionnement ainsi que du coût de la main d’œuvre.
1) Kassab Thomas. 2016. Dictionnaire des médicaments vétérinaires. 20è édition.Les éditions du Point Vétérinaire. Monographie de Vetoryl® p 2059-61.
2) Plumb Donald C. 2017. Plumb’s® veterinary drug handbook. 9th edition. Wiley Blackwell. p 1180-3.
3) Papich Mark G. 2016. Saunders Handbook of veterinary drugs, small and large animal. 4th edition. Elsevier. p 813-5.
4) Site internet de l’ANSES Index des Médicaments vétérinaires autorisés en France. Résumé des caractéristiques du produit – Vetoryl®, consultation en ligne le 22 Mai 2019.
5) Juliette Gersy. Thèse 2018 de l’École nationale vétérinaire d’Alfort. Traitement de la maladie de cushing chez le chien. Évaluation de l’efficacité et de la tolérance du Trilostane.
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Avant de prescrire une préparation magistrale, assurez-vous de bien vérifier la cascade décisionnelle.
Vous retrouverez tous les détails dans l’article Article 112 du règlement 2019/6 relatif au « médicament vétérinaire »