Classe pharmacologique : Antifongique Forme galénique : gélules
Traitement des dermatophytes, des onychomycoses : 5 à 10 mg/kg/j.
Traitement des dermatophytes : 5 mg/kg/j pendant 3 périodes de 7 jours consécutifs, avec un arrêt de 7 jours entre chaque période de traitement. Dans certains cas, on peut observer un intervalle important entre la guérison clinique et la guérison mycologique. En cas de culture positive 4 semaines après la fin du traitement, le traitement doit être réitéré une fois selon le même schéma posologique. Si le chat est également immunodéprimé, le traitement doit être renouvelé et la pathologie sous-jacente doit être prise en compte.
Traitement des mycoses systémiques: 5 à 10 mg/kg une fois par jour (ou à diviser en deux prises) ou 100 mg par chat toutes les 48 heures pendant au moins 2 à 3 mois. Le traitement doit être poursuivi 1 à 2 mois après la disparition des signes cliniques.
traitement des dermatite à malassezia: 5mg/kg une fois par jour. Le traitement doit être poursuivi 1 semaine après la totale disparition des signes cliniques. Un traitement de 5mg/kg/j deux jours consécutifs par semaine pendant 3 semaines peut être également instauré.
Furets : 5 à 10 mg/kg/j,
Lapins : 5 mg/kg/j,
Cochons d’Inde : 5 à 10 mg/kg/j,
Chinchillas : 5 mg/kg/j,
Oiseaux : 5 à 10 mg/kg toutes les 12 à 24 heures. Attention! Risque de toxicité chez le gris du Gabon,
Reptiles : 5 à 10 mg/kg/j.
Traitement des mycoses des poches gutturales : 5 mg/kg/j.
Traitement contre les dermatophytes (Trichophyton spp., Microsporum spp.), les levures (Candida spp., Malassezia spp.) et différents champignons dimorphiques, zygomycètes et eumycètes (comme Aspergillus spp.).
Antimycosique
I
Itrafungol® 10 mg/ml solution buvable (Spécialité vétérinaire)
Matière première disponible.
Pharmacopée européenne: OUI
Ne pas administrer aux animaux ayant une hypersensibilité à l’itraconazole ou à l’un des autres constituants.
Ne pas administrer aux animaux insuffisants hépatiques ou rénaux.
Ne pas administrer chez le gris du Gabon qui semble être particulièrement sensible à l’itraconazole et qui peut développer anorexie et dépression.
Ne pas administrer aux femelles gestantes ou allaitantes.
Dans les études de surdosage sur animaux de laboratoires, des malformations et des résorptions fœtales ont été observées.
Des vomissements, des désordres hépatiques et rénaux ont été observés après un traitement concomitant du médicament avec de la céfovecine. Des symptômes tels qu’incoordination motrice, rétention fécale et déshydratation sont observés lors d’une administration simultanée d’acide tolfénamique avec le médicament.
En médecine humaine, des interactions entre l’itraconazole et d’autres médicaments ont été décrites, résultant des interactions avec le cytochrome P450 3A4 (CYP3A4) ou les glycoprotéines P (PgP). Ceci peut par exemple induire une augmentation des concentrations plasmatiques du midazolam (voie orale), de la cyclosporine, de la digoxine, du chloramphenicol, de l’ivermectine ou de la méthylprednisolone.
L’élévation des concentrations plasmatiques de ces molécules peut induire une majoration de leurs effets cliniques ainsi que de leurs effets indésirables.
L’administration d’itraconazole peut augmenter la concentration sanguine des anti-diabétiques oraux, provoquant ainsi une hypoglycémie.
De la même façon, l’administration de certains médicaments tels que les barbituriques ou la phénytoïne peut augmenter le métabolisme de l’itraconazole, réduisant ainsi sa biodisponibilité et par conséquent son efficacité.
L’absorption de l’itraconazole étant maximale en milieu acide, l’administration d’anti-acides peut réduire cette absorption.
L’utilisation concomitante d’érythromycine peut induire une augmentation de la concentration plasmatique de l’itraconazole.
Chez les humains, des interactions entre l’itraconazole et les inhibiteurs calciques ont été rapportées. Leur effet inotrope négatif peut s’ajouter à celui de l’itraconazole.
Sans connaître la pertinence de ces interactions chez les autres espèces, et en l’absence de données, la co-administration du produit avec ces médicaments devrait être évitée.
Le traitement des dermatophytoses ne doit pas être limité au seul traitement des animaux infectés. La désinfection de l’environnement à l’aide d’anti-fongiques appropriés est également nécessaire, dans la mesure ou les spores de Microsporum canis peuvent survivre dans l’environnement pendant plus de 18 mois.
Chez les humains, il a été observé que la prise alimentaire pouvait réduire l’absorption du médicament. Par conséquent, il est recommandé d’administrer le médicament de préférence entre les repas.
Dans les études cliniques, certains effets secondaires éventuellement liés à l’administration du produit ont été notés. Les effets secondaires courants sont les suivants : vomissements, diarrhées, ptyalisme, anorexie, dépression et apathie. Ces effets secondaires sont en général modérés et transitoires.
Dans de très rares cas, une élévation transitoire des enzymes hépatiques peut survenir. Elle s’accompagne d’un ictère dans de très rares cas.
En cas de signes cliniques de dysfonctionnement hépatique, le traitement doit alors être interrompu immédiatement.
Après administration de la spécialité à des doses 5 fois supérieures à celle recommandée durant 6 semaines consécutives, les effets indésirables réversibles suivants ont été observés : poil sec, diminution de l’appétit et perte de poids.
Aucun effet indésirable n’a été observé après l’administration de la spécialité à des doses 3 fois supérieures à celle recommandée pendant 6 semaines.
Dans les deux cas, on observe une modification réversible des paramètres biochimiques sériques hépatiques (enzymes hépatiques ALT, ALP, AST et bilirubine élevées).
A 5 fois la dose recommandée, une légère augmentation des neutrophiles polynucléaires et une légère diminution des lymphocytes sont observées.
Par sa capacité à se lier spécifiquement au cytochrome P-450 des champignons, l’itraconazole inhibe la synthèse de l’ergostérol, ce qui affecte de façon irréversible la perméabilité membranaire et les fonctions enzymatiques de membrane et entraîne leur dégénérescence.
La préparation est réalisable sous forme de gélules aromatisées qui peuvent être ouvertes et dont le contenu peut être dispersé dans l’alimentation ou un peu de liquide pour faciliter leur administration.
Les prix présentés sont uniquement à titre indicatif et tiennent compte des dosages les plus fréquemment prescrits en préparation magistrale. Ce sont des prix de vente publics TTC moyens chez les vétérinaires et les pharmaciens et ils sont susceptibles de varier en fonction du coût des matières premières, des articles de conditionnement ainsi que du coût de la main d’œuvre.
1) RCP Itrafungol
2) Guide Thérapeutique Vétérinaire, animaux de compagnie, Editions du Point Vétérinaire, 2013
3)Plumb Donald C. 2017. Plumb’s® veterinary drug handbook. 9th edition
Cookie | Durée | Description |
---|---|---|
cookielawinfo-checkbox-analytics | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Analytics". |
cookielawinfo-checkbox-functional | 11 months | The cookie is set by GDPR cookie consent to record the user consent for the cookies in the category "Functional". |
cookielawinfo-checkbox-necessary | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookies is used to store the user consent for the cookies in the category "Necessary". |
cookielawinfo-checkbox-others | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Other. |
cookielawinfo-checkbox-performance | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Performance". |
viewed_cookie_policy | 11 months | The cookie is set by the GDPR Cookie Consent plugin and is used to store whether or not user has consented to the use of cookies. It does not store any personal data. |
Avant de prescrire une préparation magistrale, assurez-vous de bien vérifier la cascade décisionnelle.
Vous retrouverez tous les détails dans l’article Article 112 du règlement 2019/6 relatif au « médicament vétérinaire »