Classe pharmacologique : Antidépresseur Formes galéniques : gélules, suspension buvable
0,25 à 1mg/kg 1 fois par jour. Doses à augmenter progressivement.
3 mg/kg 2 fois par jour (avec des variations allant entre 0,5 et 9mg/kg toutes les 12 à 24 heures)
Chez les chiens et les chats, en complément d’une thérapie comportementale: Anxiété intermittente, anxiété permanente, anxiété de séparation, syndrome de privation sensorielle, phobie, déficit des autocontrôles, dépression chronique, lutte contre les douleurs dans les neuropathies périphériques et dans les manifestations cutanées des troubles comportementaux (hyperesthésie, alopécie auto-induite), malpropreté urinaire chez le chat.
Chez les oiseaux, la clomipramine est administrée lors de comportement de picage ou d’anxiété.
Antidépresseur tricyclique
I
Clomicalm® (médecine vétérinaire) comprimés 5, 20, 80 mg.
Anafranil® (médecine humaine) comprimés 10, 25, 75 mg.
Clomipramine (médecine humaine) comprimés 10, 25, 75 mg.
Matière première indisponible.
Pharmacopée européenne: oui
Ne pas utiliser en cas d’hypersensibilité connue à la clomipramine et aux antidépresseurs tricycliques.
Ne pas utiliser chez les chiens mâles reproducteurs et lors de prostatite.
Ne pas utiliser en cas de gestation, des études de laboratoire chez les souris et rats ayant mis en évidence des effets embryotoxiques.
La clomipramine peut potentialiser les effets de produits antiarhythmiques de la famille des quinidines, des produits anticholinergiques (ex: l’atropine), d’autres produits actifs sur le SNC (ex: les barbituriques, les benzodiazépines, les anesthésiques généraux, les neuroleptiques), les sympathomimétiques (ex: l’adrénaline) et les dérivés coumariniques.
Il n’est pas recommandé d’administrer la clomipramine en association avec des IMAO, ou dans les 2
semaines qui suivent un traitement avec des IMAO.
L’administration simultanée avec la cimétidine peut entraîner une augmentation des niveaux plasmatiques de clomipramine. Les niveaux plasmatiques de certains produits anti-épileptiques, tels que la phénytoïne et la carbamazépine, peuvent être augmentés par l’administration conjointe de
clomipramine.
Il est recommandé d’administrer la clomipramine avec précaution chez des animaux souffrant d’un dysfonctionnement cardiovasculaire ou d’épilepsie, et uniquement après évaluation du rapport bénéfice-risque. A cause de ses propriétés anticholinergiques potentielles, la clomipramine devra également être administrée avec précaution chez les animaux souffrant d’un glaucome avec fermeture de l’angle, d’une motilité gastro-intestinale réduite ou de rétention urinaire, ou de maladies hépatiques.
Chez l’enfant, l’ingestion accidentelle doit être considérée comme grave. Il n’existe pas d’antidote spécifique. En cas d’ingestion accidentelle, demander immédiatement un avis médical. Chez l’homme, le surdosage provoque des effets anticholinergiques bien que le système nerveux central et le système cardiovasculaire peuvent également être affectés. Les personnes sujettes à une hypersensibilité connue à la clomipramine devront manipuler le produit avec précaution.
La clomipramine peut, très rarement, provoquer des vomissements, une modification de l’appétit, une
léthargie ou une élévation sérique des enzymes hépatiques réversible à l’arrêt du traitement. Le chat est plus susceptible de développer des effets secondaires anticholinergique (sécheresse buccale, mydriase, rétention urinaire, constipation) de la diarrhée ou de la léthargie. Le développement d’une affection hépatobiliaire a été décrite, en particulier chez l’animal prédisposé et lors d’administrations concomitantes de médicaments métabolisés par voie hépatique. Les vomissements peuvent être diminués en administrant la clomipramine avec une petite quantité de nourriture.
Chez les oiseaux les effets secondaires sont l’ataxie, la régurgitation et la somnolence.
Avec un surdosage de clomipramine à 20 mg/kg (5 fois la dose maximale thérapeutique), une bradycardie et des arythmies (bloc auriculoventriculaire et échappement ventriculaire) ont été observées environ 12 heures après la prise. Le surdosage de clomipramine chez le chien à la dose de 40 mg/kg (soit 20 fois la dose recommandée) provoque l’apparition d’une posture voûtée, de tremblements, d’un abdomen présentant des rougeurs et d’une diminution d’activité. La dose létale chez le chien est de 100mg/kg/jour.
La clomipramine a un large spectre d’action en bloquant le recaptage neuronal à la fois de la sérotonine (5HT) et de la noradrénaline. Par conséquent, elle possède les propriétés conjointes d’un inhibiteur du recaptage de la sérotonine et d’un antidépresseur tricyclique.
Les molécules actives in vivo sont la clomipramine et son principal métabolite, la déméthylclomipramine. La clomipramine est un inhibiteur puissant et sélectif du recaptage de la sérotonine 5HT, tandis que la déméthylclomipramine est un inhibiteur puissant et sélectif du recaptage de la noradrénaline. Le mode d’action principal de la clomipramine réside dans la potentialisation des effets
de la noradrénaline et de la sérotonine 5HT dans le cerveau par l’inhibition du recaptage neuronal. De plus, la clomipramine a des effets anticholinergiques par son action antagoniste sur les récepteurs muscariniques cholinergiques.
La préparation est réalisable sous forme de gélules aromatisées qui peuvent être ouvertes et dont le contenu peut être dispersé dans l’alimentation ou un peu de liquide pour faciliter leur administration.
La préparation est réalisable sous forme de suspension buvable aromatisée.
Les prix présentés sont uniquement à titre indicatif et tiennent compte des dosages les plus fréquemment prescrits en préparation magistrale. Ce sont des prix de vente publics TTC moyens chez les vétérinaires et les pharmaciens et ils sont susceptibles de varier en fonction du coût des matières premières, des articles de conditionnement ainsi que du coût de la main d’œuvre.
1) Valérie Dramard. Vademecum pathologie du comportement du chien et du chat. Editions med’com. 3ème édition.
2) Claude Béata, Gérard Muller et col. Pathologie comportementale du chat. Editions AFVAC.
3) Emmanuel Risi, Noémie Summa. Picage chez les oiseaux: la clomipramine testée chez des cacatoès. Dépêche vétérinaire n° 1056. 2009.
4) RCP Clomicam 5, 20, 80 mg.
5) Plumb’s Vetrinary Drug Handbook 9ème édition Donald C.Plumb
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Avant de prescrire une préparation magistrale, assurez-vous de bien vérifier la cascade décisionnelle.
Vous retrouverez tous les détails dans l’article Article 112 du règlement 2019/6 relatif au « médicament vétérinaire »